Une ville du Sahara marocain riche d’histoire
Fondée en 1884 par les Espagnols, Dakhla a longtemps fait partie du territoire appelé Sahara occidental, sous domination coloniale. Ce n’est qu’en 1975, avec les accords de Madrid, que l’Espagne a entamé son retrait, en transférant l’administration du territoire au Maroc et à la Mauritanie.
En 1979, la Mauritanie s’est totalement retirée de la zone, laissant le Royaume du Maroc reprendre l’ensemble de ce territoire, y compris Dakhla, de manière effective et continue.
Aujourd’hui, Dakhla est le chef-lieu de la province d’Oued Ed-Dahab, intégrée à la région marocaine de Dakhla-Oued Ed-Dahab. Anciennement appelée Villa Cisneros durant la colonisation espagnole, cette ville fait donc partie intégrante du territoire national marocain, aussi bien dans les faits que dans les institutions.
Un statut clair, Dakhla fait partie intégrante du Maroc
Après la décolonisation, le Maroc a mis en place une administration complète sur l’ensemble du Sahara, dont Dakhla. Les collectivités locales, les autorités judiciaires, les infrastructures publiques et les services administratifs y fonctionnent selon les lois du Royaume.
Le soutien international à la position marocaine ne cesse de croître. De nombreux pays, notamment africains, ont ouvert des consulats à Dakhla ces dernières années, reconnaissant ainsi, de manière implicite mais claire, la souveraineté du Maroc sur la région. Parmi ces pays figurent la Gambie, la Guinée, Djibouti, et bien d’autres.
De plus, en 2020 les États-Unis ont officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Cette décision s’est accompagnée de l’annonce de l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla.
En 2024 la France a réaffirmé son soutien au Maroc, tout en s’impliquant économiquement dans plusieurs projets dans la région.
Le développement de Dakhla, preuve de l’engagement marocain
Le Royaume du Maroc ne se contente pas de revendiquer sa souveraineté sur Dakhla, il y investit massivement. Le projet phare reste le port de Dakhla Atlantique, dont la construction mobilise plusieurs milliards de dirhams et s’inscrit dans la stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030. Ce port jouera un rôle clé dans le commerce régional et continental.
Par ailleurs, Dakhla bénéficie d’investissements majeurs dans les domaines de la pêche, des énergies renouvelables et du tourisme. Les zones industrielles se développent, et la ville devient peu à peu un carrefour économique entre l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et l’Amérique latine.
Le tourisme connaît également une croissance impressionnante. Grâce à des conditions climatiques idéales pour les sports nautiques comme le kitesurf et le windsurf, Dakhla attire chaque année des milliers de visiteurs du monde entier.
Les infrastructures touristiques (hôtels, activités,..) se multiplient, renforçant encore son ancrage économique et social au sein du Maroc.
Dakhla, ville marocaine tournée vers l’avenir
Les faits sont indiscutables, Dakhla appartient au Maroc. Son intégration historique depuis le départ de l’Espagne, sa gestion administrative complète, les reconnaissances diplomatiques croissantes et son développement soutenu par l’État marocain en font une ville pleinement marocaine.
Au-delà des débats politiques, la réalité sur le terrain est évidente: Dakhla est un territoire marocain dynamique, moderne, tourné vers l’avenir, et qui bénéficie pleinement des politiques publiques du Royaume. C’est un exemple vivant de la volonté du Maroc de valoriser chaque région de son territoire national, sans distinction.
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